Après une semaine de plages et de farniente, nous voilà repartis sur la route en direction du sud de l’île. Seconde étape à Hamilton puis Rotorua pour quelques jours !

Hamilton et le Waikato museum
A 130 kilomètres d’Auckland, Hamilton est considérée comme la septième ville de Nouvelle-Zélande en terme de population. Relativement étendue, on y trouve de nombreux magasins et cafés, ainsi qu’un grand musée, qui gère également une galerie d’art.

Ni une, ni deux, on décide d’aller faire un tour dans ce joli bâtiment, puis dans le musée adjacent. Celui-ci propose plusieurs expositions, dont une sur les 50 plus belles photographies du National Geographic. On déambule dans les allées, admiratifs devant ces somptueux clichés, puis nous découvrons une autre exposition sur les Topp Twins, un duo comico-musical très célèbre en Nouvelle-Zélande.
Après cette après-midi culturelle, on se détend à la terrasse d’un café, puis direction le cinéma pour aller voir le dernier Dragons (spoiler : on a a-d-o-r-é) !
Une promenade au sein des jardins enchantés
Hamilton n’est pas uniquement connu pour son musée mais aussi pour ses jardins. Le Hamilton Gardens est considéré comme l’une des attractions les plus populaires de la région du Waikato avec plus d’un million de visiteur par an. Le parc regroupe plus de 21 jardins représentant l’art, les croyances, les modes de vies ainsi que les traditions de différentes civilisations à travers le monde et le temps. Ces différents jardins sont regroupés en différentes collections : Paradise, Productive, Fantasy, Cultivar et Landscape.






En rentrant dans ces jardins on oublie vite le temps. L’espace d’un instant on peut avoir l’impression d’être en Italie et quelques instants plus tard, se retrouver au bout du monde dans un jardin en Inde. Une balade agréable et dépaysante en plein cœur de la ville.
La voûte céleste de la Glowworm cave
Au cœur de la région de Waitomo se trouve un réseau de grotte bien connu de la population locale. Il en existe plus de 300 mais les plus connues sont celles de Ruakuri, Aranui et enfin la grotte de Waitomo. Pourquoi donc ces trois-là en particulier ? Car chacune d’entre elle renferme une espèce unique de ver luisant qu’on ne retrouve qu’en Nouvelle-Zélande.
Les maoris connaissent ces grottes depuis des siècles mais trop superstitieux, ces derniers ont préféré les utiliser comme lieu de sépulture ou de culte. Ce n’est qu’à la fin du XIX siècle qu’un géologue anglais décide avec l’aide d’un local d’explorer la grotte de Waitomo à l’aide d’une barque et de quelques lanternes. Après des années d’exploration, ces grottes sont aujourd’hui ouvertes au public. L’endroit a depuis été aménagé mais il garde toute sa splendeur et le nombre de vers luisants n’a aucunement diminué, ce qui fait que toute la magie du lieu reste intacte.
C’est donc après quelques minutes dans la pénombre, lorsque nos yeux se sont enfin habitués au noir, que nous observons toute l’étendue des formations géologique : stalactites, stalagmites, colonnes, etc … D’ailleurs pour ceux qui ne font pas la différence entre stalactite et stalagmite, retenez bien que la stalactite tombe et que la stalagmite monte !
Après ces quelques cours de géologie nous arrivons enfin au cœur de la grotte face à une barque qui nous amènera sous cette « voûte céleste ». La traversée se fait dans le plus grand des calmes et le spectacle est au rendez-vous.

Nous ressortons de là émerveillés par ce spectacle silencieux, gravé à jamais dans notre mémoire.
Rotorua, capitale néo-zélandaise de la géothermie
Après deux jours à Hamilton, nous reprenons la route pour Rotorua, une charmante bourgade considérée comme la première destination de la Nouvelle-Zélande en terme de géothermie. Nous nous étions déjà rendus dans cette ville un mois auparavant en compagnie de nos amis Charlotte et Lucas, et nous avons voulu y retourner pour visiter plus amplement ce lieu. Ce qui suit est donc un condensé des activités que nous avons pu faire début janvier et là, début février.
L’une des activités phare de la région est le célèbre parc Wai-o-Tapu, aussi appelé le Yellowstone de Nouvelle-Zélande. Situé à la rencontre de deux plaques tectoniques, il dégage une activité volcanique très intense (et aussi une magnifique odeur d’œuf pourri que nous sentons partout à Rotorua, miam). Fumerolles, eau à 100 degrés juste à côté de nos pieds, cratères, et surtout, des couleurs irréelles, dues aux composants chimiques qui s’échappent mais qui sont 100% naturels.




Nous nous promenons environ 2h dans le parc (plusieurs balades sont possibles, de durées différentes), le temps de bien tout admirer. S’il y a bien une chose à faire dans la région en terme de géothermie, c’est ce parc !
Les sources d’eau chaude sont également un bon moyen de découvrir ce phénomène géothermique tout en se relaxant. Kerosene Creek est un des spots les plus connus (et gratuit) à Rotorua, et s’il était gardé assez secret pendant des années, il commence maintenant à devenir plus touristique. Nous sommes allés y faire un tour, mais l’eau était chaude, TRES chaude ce jour-là, ce qui n’a pas empêché Simon et Thibault de faire trempette.
Faites néanmoins attention car la chaleur de l’eau peut vite monter à la tête, donc ne restez pas trop longtemps à barboter !
Si toute cette chaleur vous a donné mal au crâne, allez donc vous promener dans la Redwood Forest, une forêt de séquoias et notamment de séquoias géants de Californie. De nombreuses balades sont possibles et très agréables pour se rafraîchir.

Découvrir un village maori
Les touristes viennent généralement à Rotorua pour deux choses : les activités géothermiques et la culture maori. De nombreux villages maoris sont présents tout autour de la ville et attirent les visiteurs. Attention cependant : les villages sont souvent reconstitués de toutes pièces, avec des cérémonies de danse plus pratiquées de nos jours et un coût exorbitant pour la visite. Nous, on voulait voir un village maori, un vrai, où les gens vivent réellement, et pas un attrape-touristes à deux balles. Nous nous sommes donc rendus à Ohinemutu, au nord de Rotorua.


Le village est construit sur une zone thermale active, et de nombreuses fumerolles s’échappent du sol par moment tandis que de l’eau bout à certains endroits. Ce doit être assez bizarre d’habiter dans un endroit pareil ! Néanmoins, les maoris vivent dans ces conditions depuis des siècles, et ont appris à tirer profit de ces éléments. Leur plat traditionnel, le hangi, est notamment une méthode de cuisson des aliments qui consiste à creuser le sol pour y aménager un four et faire mijoter la nourriture à l’aide de pierres chauffées et de la vapeur.
On passe un bon moment dans ce joli village, conquis par l’architecture maorie et le calme de l’endroit. Rotorua est pleine de surprises, et de nombreuses activités sont encore disponibles, mais il est temps pour nous de lui dire au revoir, ainsi qu’à nos compatriotes savoyards … Haere ra (au revoir en maori) !

Toujours aussi agréables et vivants ces petits articles. A travers vous on découvre bien des choses. Merciiiiii 😊😘💞😘💞😘💞😘💞
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Toujours autant de descriptions et d’explications au top et quoi dire des photos « SUPERBES » .Gros bisous et merci pour le voyage !!!
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